Découvrez comment réaliser un désherbant maison, naturel et puissant, pour éliminer les mauvaises herbes en toute sécurité et sans produits chimiques.
Pourquoi désherber votre jardin ?
Que vous soyez un passionné de culture traditionnelle ou un adepte de permaculture, désherber son jardin est une étape incontournable. Les mauvaises herbes, également appelées adventices, sont en compétition avec vos plantations pour les ressources disponibles, comme l’eau, la lumière et les nutriments. Elles peuvent étouffer vos plantes et réduire vos récoltes.
En plus d’être une gêne pour vos cultures, les mauvaises herbes sont souvent des refuges pour les rongeurs et autres nuisibles. Avec l’interdiction du glyphosate en France depuis septembre 2020, il devient essentiel de trouver des alternatives naturelles pour lutter contre ces plantes indésirables.
Les ingrédients pour un désherbant maison
Bonne nouvelle, vous avez probablement déjà tous les ingrédients nécessaires chez vous ! Pour réaliser un désherbant naturel, il vous suffit de quelques produits simples :
- 200 g de sel de table
- 2 litres d’eau
- (Optionnel) vinaigre blanc
- (Optionnel) Quelques gouttes de liquide vaisselle
Le sel de table est un excellent agent pour déshydrater les mauvaises herbes, tandis que l’eau et le vinaigre accentuent l’efficacité de ce mélange.
La recette étape par étape
- Mélangez 200 g de sel dans 2 litres d’eau chaude pour accélérer la dissolution.
- Une fois le sel dissous, vous pouvez ajouter un peu de vinaigre blanc et quelques gouttes de liquide vaisselle pour améliorer l’effet détergent (bien que cela soit optionnel).
- Transvasez votre préparation dans un pulvérisateur pour une application plus facile.
Voilà, votre désherbant maison est prêt à l’emploi !
Comment appliquer votre désherbant au sel ?
Pour l’application, vaporisez généreusement le mélange sur les mauvaises herbes, en veillant à couvrir les feuilles, la tige et le pied des plantes. Le sel déshydratera progressivement la plante, ce qui entraînera sa mort en quelques jours. Cependant, soyez patient car ce processus prend un peu de temps.
Il est très important de ne pas pulvériser le mélange sur vos cultures. Le sel pourrait également affecter vos plantations. Si vous avez des plantes sensibles, assurez-vous de ne viser que les mauvaises herbes.
Appliquez le désherbant chaque jour jusqu’à ce que les mauvaises herbes soient complètement desséchées. Soyez également prudent, car une utilisation excessive pourrait altérer l’acidité du sol et nuire à certaines espèces végétales. Un dosage raisonnable est donc essentiel.

Les avantages d’un désherbant naturel
Utiliser un désherbant fait maison, à base de sel, vinaigre et eau, présente de nombreux avantages :
- Écologique et sûr : Ce mélange est respectueux de l’environnement et ne présente pas de risques pour les humains ou les animaux domestiques.
- Facile à fabriquer : Pas besoin de produits chimiques coûteux et potentiellement nuisibles pour la planète. Avec quelques ingrédients simples, vous avez une solution efficace.
- Anti-gaspillage : Ce désherbant est économique et vous aide à éviter l’achat de produits chimiques souvent chers et polluants.
- Méthode traditionnelle : Avant l’arrivée des herbicides commerciaux, nos ancêtres utilisaient des solutions comme celle-ci pour maintenir leurs jardins en bonne santé. Pourquoi ne pas revenir à ces méthodes éprouvées ?

Conclusion : une alternative naturelle et efficace
Le désherbant maison au sel est une alternative simple et naturelle aux produits chimiques souvent utilisés dans les jardins. Facile à préparer et respectueux de l’environnement, il constitue une option idéale pour éliminer les mauvaises herbes sans nuire à la biodiversité. En utilisant ce mélange, vous apportez une touche de soin et de durabilité à votre jardin tout en préservant l’écosystème naturel qui vous entoure. Pourquoi ne pas essayer cette méthode lors de votre prochain désherbage ?

Sophie Toupin est une autrice engagée sur le site soutenirlecologie.fr, où elle partage son expertise en écologie et en développement durable. Titulaire d’un doctorat en études des communications de l’Université McGill, elle est actuellement professeure au Département d’information et de communication de l’Université Laval. Ses recherches portent sur les approches critiques du numérique et la lourde consommation d’énergie liée à l’intelligence artificielle
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